Après un petit déjeuner douteux à Sauraha, nous emmanchons la route vers Pokhara, la dernière étape de notre séjour au Népal. Cette ville est presque plus connue que Kathmandu car c'est le point de départ du célèbre trek des Anapurnas. Rappelez vous : la randonnée que nous voulions absolument faire, et nous avions changé d'avis au dernier moment à cause de la météo qui n'était pas si clémente à 5400 m d'altitude.

Face à cet attrait mondial, la ville de Pokhara est très développée touristiquement et dispose d'une très large offre d'hôtels et de restaurants. Le but de notre visite dans cette ville était bien évidemment d'admirer les fabuleuses montagnes qui en font sa réputation mais aussi de faire mes 30 ans dans un hôtel luxueux, ce qui n'existe pas ailleurs au Népal (ce qui n'est pas plus mal ! )

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Après 6 heures de bus, nous arrivons à la gare routière et il nous reste, d'après la carte, 1,5 kilomètres à pied pour rejoindre notre hôtel dans les standards habituels. Et oui, nous sommes que le 10 février au moment des faits, il faudra donc attendre 3 nuits pour se rendre dans le dit hôtel : "Glacier and Spa ***** ".

Revenons en à notre arrivée... On arrive au point indiqué sur la carte : aucun hôtel correspondant à notre réservation : il s'agissait d'un immeuble en travaux. Impossible d'émettre l'hypothèse de dormir à l'intérieur au vu de l'avancement du chantier. Les ouvriers parlaient plus de chappe de bétons que de couleur de tapisserie si vous voyez ce que je veux dire !

Au même moment, mon estomac me rappelle très brievement le petit déjeuner douteux du matin et remet clairement en doute la fraîcheur de l'oeuf ingéré... A ce moment là, le signal d'alarme était tiré, il fallait trouver ce satané hotel dans les plus brefs délais. Nous croisons LA bonne étoile qui nous indique le chemin pour y parvenir et en 5 minutes nous y étions ! Des papiers administratifs à remplir ? Photocopies de passeport ? Non merci Migouel, donne moi juste les clefs et on s'arrangera plus tard.

Je suis resté 3 jours à 96% de mon temps dans la chambre avec quelques petites sorties furtives dans la journée pour prendre l'air et aller commander du riz blanc...

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

2 solutions dans ce cas là : soit on s'apitoie sur son sort, soit on relativise. J'ai choisi la seconde solution en me disant : heureusement que ça ne sait pas déclenché dans le bus, heureusement que nous avons eu le temps d'arriver à l'hotel, heureusement que nous avions une salle de bains privative... Bref, mon objectif : être d'applomb pour mes 30 ans dans 3 jours !

Je fais volontairement l'impasse sur les jours suivants où il ne s'est clairement RIEN passé... Au matin du 13 février, je me sens en meilleure forme qu'il y a 3 jours mais pas non plus complètement rétabli. L'hôtel 5 étoiles tant attendu était à 800 mètres de notre hôtel. Delphine était passé la veille en leur demandant de venir nous chercher et nous nous retrouvons dans un minibus tout propre et confortable pendant 5 minutes. Et là, l'expérience commence, et me remplit de bonheur.

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Delphine leur avait également dit que c'était mon anniversair. La personne qui nous a remis les clefs me l'a souhaité de bon coeur dans un parfait "népanglais", c'est là qu'est tout le charme ! Et voici l'hôtel en question :

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

5 minutes après, 3ème surprise : un gateau juste pour moi !

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Ces petites attentions me redonnent des forces et nous partons explorer la ville que je ne connaissais pas du tout. Delphine s'est transformé en guide touristique en me racontant des anecdotes avec des gens qu'elle avait rencontrés ou en me faisant visité des quartiers qu'elle avait aimé. 370 jours que nous nous étions pas quitté d'une semelle, ça faisait drôle qu'elle me raconte des trucs qu'on a pas partagé ensemble ! Quelques photos de la ville quand même :

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

J'en ai même repris de l'appétit et j'avais une grande envie de viande en sauce. Vois tu moi pas qu'au menu, je vois "bœuf bourguignon". Vendu !

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Delphine n'est pas en reste non plus :

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Première année, depuis longtemps, que je fête mon anniversaire sans une goutte d'alcool !

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Serait-ce le début de la vieillerie qui toque au carreau ? Sûrement pas !

Et là, derniere surprise, et pas des moindres, Delphine a demandé à ma famille et mes amis proches de m'écrire un petit quelque chose pour mes 30 ans, elle a tout imprimé et m'a offert ce joli cadeau. Que d'émotions !

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Et avec une vidéo bonus pour ceux qui ne savent pas encore écrire : Théo et Axel. Une nouvelle surprise qui vaut largement son pesant de cacahuètes !

Après une fabuleuse nuit, on profite de nos derniers instants autour d'un succulent petit déjeuner :

Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya
Mes 30 ans, au pied de l'Himalaya

Il était maintenant l'heure de reprendre le bus puis l'avion direction la Thailande pour rejoindre la soeur de Delphine et le beau frère !!!

Retour à l'accueil